Chair de poule **

Chair de poule **

De quoi ça parle :

 

Originaire de New York, Zach emménage avec sa mère dans une petite ville bien tranquille où il craint de s’ennuyer à mourir. Pourtant tout n’est pas aussi normal qu’il y paraît au premier coup d’œil…

Ainsi, après qu’il ait fait la connaissance de Hannah, une charmante voisine de son âge, Zach s’étonne de voir le père de celle-ci le mettre en garde. Un malheur pourrait bien lui arriver s’il persiste à la fréquenter. Cette menace ne fait qu’accroître la curiosité de Zach, lequel va finir par s’introduire dans la maison de ses voisins et par découvrir la vérité : le père de Hannah est en fait R.L. Stine, le célèbre auteur des romans de la série Chair de poule. Et s’il vit ainsi à l’écart, c’est parce qu’il redoute que les créatures cauchemardesques de ses histoires ne s’échappent des pages de ses livres…

 

Date de sortie : 10/02/2016

 

Bande annonce

 

Qui l’a fait ?

 

Rob Letterman, réalisateur ayant travaillé sur les films d’animation Monstres contre aliens et Gang de requins et dont il s’agit du deuxième long métrage en live après Les Voyages de Gulliver (déjà avec Jack Black).

 

Qui joue dedans ?

 

Dylan Minnette, jeune acteur qui avait déjà fait une apparition dans le film Frère Noël, ainsi que dans l’ultime saison de la série LOST.

 

 

Odeya Rush, qu’on avait pu voir dans le film The Giver.

 

 

Jack Black, acteur habitué aux comédies qui s’est aussi illustré dans King Kong de Peter Jackson, Tropic Thunder ou Mars Attack.

 

 

Est-ce un bon film ?

 

Chair de poule est un petit film familial sans prétention. La mise en scène est assez plate, les personnages et les dialogues peu inspirés, et les situations pas franchement d’une grande fraîcheur, mais la recette a déjà fait ses preuves par le passé, aussi le spectacle demeure-t-il agréable.

 

Une fois passée une mise en place un peu lourde, le film décolle enfin avec l’apparition des nombreux monstres promis par l’affiche. Et il faut bien reconnaître que c’est un véritable festival : abominable homme des neiges, pantin maléfique, mante-religieuse géante, plante carnivore, loup-garous, zombies, extra-terrestres… Tout y passe ! Même une armée de nains de jardin sortie de nulle-part.

Devant une telle profusion, le spectateur se laisse porter par les événements, passant d’une scène de suspense à une scène d’action, sans trop réfléchir à la logique d’un scénario un peu bancal. Mais ce n’est pas le propos ici, toute l’histoire n’étant qu’un prétexte pour opposer un trio d’adolescents à une menace surnaturelle assez dangereuse pour menacer une ville entière.

 

 

Disons que le film plaira aux jeunes spectateurs qui n’ont pas eu l’occasion de voir certaines des œuvres dont il s’inspire. On ne peut s’empêcher de penser à Jumanji de Joe Johnston, ce film d’aventures fantastiques dans lequel des enfants jouaient à un jeu de société qui faisait apparaître des bêtes sauvages tout droit sorties d’une jungle cauchemardesque. Il semble évident que les auteurs de Chair de poule s’en sont fortement inspiré. Aussi aux familles recherchant un peu d’évasion, je recommanderai plutôt de regarder le bien meilleur Jumanji, ou même Zathura qui reprenait le même principe dans un univers de science-fiction.

 

Mais si vous souhaitez simplement faire une virée au cinéma, alors Chair de poule vous fera toujours passer un moment agréable, faute d’être très mémorable.

 

Appréciation : un film correct mais un peu plat, qui s’oublie juste après qu’on l’ait vu.

 

 

 

C’est pour quel public ?

 

Malgré la présence de nombreux monstres, le film est absolument tout public. Il est pratiquement dépourvu de violence, ne contient aucun passage choquant, et ne manquera pas de boucler son intrigue par un joli happy end.

 

Verdict : pour tous.

 

 

Romain