Gladiator
De quoi ça parle : Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l'empereur Marc Aurèle, qu'il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l'amour que lui voue l'empereur, le fils de Marc Aurèle, Commode, s'arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l'arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capturé par un marchand d'esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance.
Date de sortie : 20 juin 2000
Durée : 2h35
Genre : Péplum, aventure, drame, action
Qui l’a fait ? Ridley Scott, réalisateur du film culte Blade Runner ou encore Alien.
Qui joue dedans ? Russel Crowe, Joaquin Phoenix
Est-ce un bon film ?
Il y avait longtemps que l'on n'avait pas vu de péplum lorsque Ridley Scott repopularisa le genre en 2000 avec Gladiator. Plusieurs décennies tout au moins. Le fait est qu'une véritable demande s'était créée avec le temps, comme le succès phénoménal du film devait rapidement le démontrer. Et cette oeuvre, bien qu'imparfaite, ne manque pas de qualités. La réalisation soignée en premier lieu, où l'on retrouve tout le sens de l'esthétique du célèbre réalisateur anglais. Les images du film sont magnifiques, réhaussées par une photographie milimétrée, des décors somptueux et de remarquables costumes. Les acteurs ne sont pas non-plus en reste, Russel Crowe en tête dont l'interprétation charismatique fit exploser sa carrière. Mais on retiendra également la présence délicieusement dérangeante de Joaquim Phoenix dans le rôle de l'Empereur Commode, l'apparition brève mais pleine de gravité du regretté Richard Harris en empereur Marc-Aurèle et d'excellents seconds rôle comme Connie Nielsen ou Derek Jacobi.
La bande-originale de Hans Zimmer enfin est particulièrement mémorable.
On regrettera toutefois un scénario pas toujours très fin ; ni crédible dans son déroulé, ni très respectueux de l'histoire antique. Restent toutefois des séquences hautement emblématiques, depuis la campagne de Germanie en ouverture du film jusqu'à la séquence de bataille dans l'arène contre des archers montés sur chars.
La vraie valeur de Gladiator demeure toutefois sa rareté. Si un certain nombre de péplum suivirent au cours des années suivantes, il n'y eut guère que 300 de Zack Snyder pour rivaliser avec lui.
C'est pour quel public ? Film relativement violent. Ridley Scott n'épargne guère son spectateur dans sa volonté de composer un spectacle barbare digne des arènes romaines. A ne pas recommander avant 14 ans au moins.
