Independance day - Resurgence

Independance day - Resurgence

De quoi ça parle :

 

Vingt ans après la terrible invasion extra-terrestre de 1996 et l'éradication d'une part non-conséquente de la population terrienne, le monde est reconstruit et bénéficie désormais de l'apport des technologies récupérées sur les épaves des vaisseaux aliens.

 

Les défenses planétaires sont en place, et une paix durable est maintenue sur l'ensemble de la planète. Mais voilà que les premiers signes du retour de l'ennemi se font sentir. Dans la prison à extra-terrestres, les specimens s'agitent soudain dans un état de frénésie inquiétante. Un vaisseau gigantesque s'approche de la Terre, bien plus vaste et plus redoutable que le vaisseau mère apparu autrefois.

 

Durée : 2h 00

Genre : Science-fiction

Date de sortie : 20 juillet 2016

 

Bande-annonce

 

Qui l’a fait ?


Roland Emmerich, l'inénarrable réalisateur du précédent volet auquel on doit aussi Stargate, 10 000 et un certain nombre de films catastrophes guère fameux comme Le Jour d'après ou 2012.

 

Qui joue dedans :

 

Jeff Goldblum, célèbre pour son rôle dans le film La Mouche, et qu'on a vu aussi dans Jurassic Park, La Vie aquatique ou Grand Budapest Hotel.

 

 

Liam Hemsworth, frère de Chris Hemsworth, qu'on a vu notamment dans le rôle de Gale dans la saga Hunger games.

 

 

Maika Monroe, qui a percé grâce au rôle principal de l'excellent film d'épouvante It follows et qu'on a pu voir entretemps dans La Cinquième vague.

 

 

 

Mais aussi : Bill Pullman, Charlotte Gainsbourg, Jessie T. Usher, William Fichtner...

 

Est-ce un bon film ?

 

Pas tellement.

 

En même temps, peut-on dire que le premier Independance day était un bon film ? Probablement pas. Cela dit, celui-ci avait au moins le mérite de produire une certaine impression au public à l'époque. Les images de l'apparition des vaisseaux géants au-dessus des grandes capitales étaient saisissantes et portée par des effets spéciaux révolutionnaires. On est loin de retrouver la même sensation d'ébahissement aujourd'hui avec cette suite. Et on a plus l'impression de voir un énième ersatz de Transformers, dans le style de ce qu'avait fait Battleship il y a quelques années, que de retrouver la suite d'un blockbuster emblématique des années 90.

 

 

Malheureusement, le film est tout à fait dans la mouvance actuelle de recyclage des vieux succès de Hollywood. Il joue la carte de la nostalgie tout en essayant de constituer un reboot de sa saga. Hors, Independance day n'est certainement pas Star wars, et la dose de nostalgie à en attendre est nécessairement bien plus faible. Seuls les fans hardcore du premier film (et sont-ils si nombreux ?) y trouveront leur compte et saisiront toutes les allusions du scénario. Mais on a peine à croire que cette suite paresseuse aura grand chose à apporter au film précédent.

 

Quand aux autres spectateurs, ils ne verront qu'un film de science-fiction assez plat, plombé par un nombre trop important de personnages parmi lesquels fort peu tirent leur épingle du jeu. On se réjouira toutefois de revoir Jeff Goldblum dans un film de cette envergure, tout en regrettant l'absence plus que remarquée de Will Smith.

 

Appréciation : la suite peu nécessaire d'un premier volet qui ne s'imposait déjà pas franchement comme une référence incontournable.

 

 

 

C’est pour quel public ?

 

Le film se veut famillial, et porté par des valeurs universelles et de bons sentiments constants enrobés dans un humour bas de plafond. S'il n'a rien de bien nocif, on déplorera une occasion perdue de construire un scénario fédérateur autour d'une réalité parallèle dans laquelle l'humanité a su dépasser ses conflits propres afin de se consacrer à des questions de plus grande importance. Un tel film aurait pu apporter une bouffée d'optimisme bienvenue. Mais la médiocrité de l'ensemble ne lui permet jamais de décoller vraiment.

 

Verdict : pour adultes et adolescents, à partir de 10 ans.

 

 

Romain