Le Chant de la mer (***)

Le Chant de la mer (***)

 

De quoi ça parle ?

 

Alors qu’il était encore très jeune, Ben a perdu sa mère dans des circonstances mystérieuses. Il se retrouve donc seul avec son père, un gardien de phare taciturne, et sa petite sœur Saoirse, avec laquelle il n’est pas très tendre.

Un jour, d’étranges phénomènes commencent à se produire autour de Saoirse, laquelle semble de plus en plus attirée par la mer. Pour Ben, c’est le début d’une quête qui va l’entraîner au plus profond des légendes celtiques afin de sauver sa sœur, vaincre une sorcière et percer le secret des selkies dont le chant envoûtant s’élève certains soirs du fond de l’océan.

 

Bande-annonce

 

Sortie : 20 décembre 2014

Genre : Conte

 

Qui l’a fait ?

 

Tomm Moore, réalisateur irlandais qui avait déjà produit l’excellent Brendan et le secret de Kells il y a quelques années.

 

Est-ce un bon film ?

 

En deux films, Tomm Morre s’est déjà construit une solide réputation de grand de l’animation. Le Chant de la mer conserve l’esthétique développée pour Brendan et l’affine, la rendant ainsi plus agréable. L’histoire est très belle, les personnages mémorables et le cadre tout à fait original.

Le plus beau compliment qu’on puisse faire au film serait de dire qu’il rappelle dans une certaine mesure les œuvres de Hayao Miyazaki. On retrouve en effet beaucoup d'éléments qui font la qualité des films du maître japonais.  La façon dont il utilise les concepts magiques pour souligner les éléments humains du récit, son foisonnement visuel constant et ses messages profonds transmis sans aucune prétention le rendent digne de figurer parmi les meilleurs longs métrages animés de ces dix dernières années.

 

Appréciation : un beau film

 

C’est pour quel public ?

 

Tous les publics, même s’il s’agit d’une œuvre qui vise en premier lieu les enfants. Les adultes passeront aussi un bon moment, pour peu qu’ils aiment les dessins animés poétiques comme celui-là.

L’usage qui y est fait de la mythologie celtique est à la fois pertinent et instructif.

 

Verdict : une oeuvre saine