Les Délices de Tokyo **
Ça parle de quoi ?
Une vieille dame au regard pétillant, et aux mains étrangement abimées, se rend un beau matin au comptoir d’une petite maison de la banlieue de Tokyo, où des jeunes collégiennes viennent régulièrement déguster des dorayakis, pâtisserie traditionnelle japonaise. Elle demande au tenancier de la maison de l’embaucher, mais celui-ci refuse à cause de son âge avancé… Jusqu’à ce qu’il goûte aux merveilleux dorayakis qu’elle a cuisiné et malicieusement laissé sur le comptoir. Nait alors entre les deux individus aux passés mystérieux, une complicité pleine de tendresse, et d’admiration, qui fait le bonheur des clients de la maison pour qui les dorayakis sont un délice merveilleux. Mais ce succès sera bientôt rattrapé par l'ombre de leurs passés respectifs...
Date de sortie : 27/01/2016
Genre : chronique du quotidien
Bande-annonce
Date de sortie : 27/01/2016
Genre : chronique du quotidien
Bande-annonce
Qui l’a fait ?
Naomi Kawase est une cinéaste japonaise au parcours irréprochable. Ses films semblent s’être enchainés naturellement les uns après les autres, gravissant les marches du succès sans faire de vagues, en touchant notamment le cœur des jurés du Festival de Cannes, auquel six de ses films sont sélectionnés. Elle se fait connaitre avec un court-métrage très personnel sur la quête d’un père, Dans ses bras (1992), qui remporte le Prix de l’encouragement au Festival Forum de Tokyo. Son premier long-métrage, Suzaku, sort quatre années plus tard, et est récompensé par la Caméra d’Or au festival de Cannes de 1997. En 2003, elle acquiert une renommée internationale avec son film Shara, et elle reçoit en 2007 le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes pour son film La Forêt de Mogari. En parallèle de ses long-métrages, elle réalise plusieurs documentaires en Thaïlande, Espagne ou encore Corée du sud. Elle n’hésite pas à enrichir ses œuvres de fictions avec des images documentaires, et leur confère ainsi un caractère particulier. Les Délices de Tokyo est son quinzième film, et continu de faire parler d’elle comme l’un des grands réalisateurs de son temps.
Naomi Kawase est une cinéaste japonaise au parcours irréprochable. Ses films semblent s’être enchainés naturellement les uns après les autres, gravissant les marches du succès sans faire de vagues, en touchant notamment le cœur des jurés du Festival de Cannes, auquel six de ses films sont sélectionnés. Elle se fait connaitre avec un court-métrage très personnel sur la quête d’un père, Dans ses bras (1992), qui remporte le Prix de l’encouragement au Festival Forum de Tokyo. Son premier long-métrage, Suzaku, sort quatre années plus tard, et est récompensé par la Caméra d’Or au festival de Cannes de 1997. En 2003, elle acquiert une renommée internationale avec son film Shara, et elle reçoit en 2007 le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes pour son film La Forêt de Mogari. En parallèle de ses long-métrages, elle réalise plusieurs documentaires en Thaïlande, Espagne ou encore Corée du sud. Elle n’hésite pas à enrichir ses œuvres de fictions avec des images documentaires, et leur confère ainsi un caractère particulier. Les Délices de Tokyo est son quinzième film, et continu de faire parler d’elle comme l’un des grands réalisateurs de son temps.
Est-ce un bon film ?
La culture traditionnelle japonaise, portée et défendue par cette dame pleine de sagesse et débordante d’amour, confère au film une douceur particulièrement appréciable. La finesse et le respect liant ces deux êtres que rien d’autre que la cuisine des dorayakis n’aurait pu réunir donne toute l’intensité d’un scénario assez simple. C’est un joli film, porteur de beaux sentiments, sans aucune fausse note, sinon celle de n’avoir aucune fausse note…
Appréciation : Un beau moment, mais sans grande ambition.
C’est pour quel public ?
S’il traite avec subtilité et non-violence des sujets assez lourds, Les Délices de Tokyo ne présente pas de scènes particulièrement choquantes pour un jeune public, mais celui-ci risque de trouver le temps long.