Les Sept mercenaires

Les Sept mercenaires

De quoi ça parle :

 

La petite ville de Rose Creek est écrasée sous la botte de l'industriel Bartholomew Bogue. Après qu'un massacre ait eu lieu au sein même de l'église locale où la population tenait conseil pour se dresser contre l'oppression du tyran, la jeune veuve de l'un des hommes abattus recrute le chasseur de prime Sam Chisolm pour libérer sa ville. Celui-ci engage à son tour six autres individus redoutables pour l'assister dans cette tâche. Mais face à la petite armée que Bogue a sous ses ordres, leurs chances de succès paraissent bien minces.

 

Date de sortie : 28/09/2016

Genre : Western, Survival

Durée :  2h13

 

Bande-annonce

 

Qui l’a fait ?

 

Antoine Fuqua, réalisateur américain connu pour ses polars d'action comme Training day, La Rage au ventre, Equalizer...

 

Qui joue dedans ?

 

Denzel Washington, acteur américain connu pour Flight, Philadelphia, Equalizer, Hurricane Carter, Inside man, Le Livre d'Eli...

 

 

Chris Pratt, acteur très populaire depuis ses rôles récents dans Les Gardiens de la galaxie et Jurassic World.

 

 

Ethan Hawke, acteur connu pour ses rôles de début de carrière dans Le Cercle des poètes disparus et Bienvenu à Gattaca, et qu'on a vu depuis dans les films d'horreur Sinister et American Nightmare, mais aussi dans Regression, Boyhood, Good kill...

 

 

Est-ce un bon film ?

 

Ce n'est ni le premier ni le dernier remake d'un classique hollywoodien que l'on traite sur ce blog, et une fois accepté que l'on va voir une refonte d'un concept bien connu, on constate que cette nouvelle version des 7 mercenaires est tout à fait regardable. Antoine Fuqua apporte son sens de l'efficacité au sujet et, même s'il s'agit là de son premier western, il se révèle tout à fait compétent pour mettre en valeur l'esthétique propre à ce genre cher au cinéma américain.

 

 

Le casting plutôt prestigieux est tout à fait satisfaisant, Denzel Washington en tête, bien épaulé par la présence de Chris Pratt et de Ethan Hawk à ses côtés, ainsi que par le toujours surprenant Vincent D'Onofrio et le magnétique Byung-Hun Lee. En dehors des fameux sept mercenaires, on sera moins marqué par les acteurs incarnant les habitants de la ville, et le numéro un brin cabotin de Peter Saarsgard dans le rôle du maléfique Bartholomew Bogue ne sort jamais vraiment des clichés malheureusement.

 

Le film tient bien son rythme de bout en bout, et l'action reste concentrée sur deux séquences seulement qui n'en sont que plus marquantes. On apréciera donc une certaine sobriété par rapport au gros des blockbusters actuels. Le film surprend rarement, il faut bien le dire, mais il évite aussi les fautes de goût, de sorte que le spectateur passe objectivement un bon moment. Pas un moment particulièrement mémorable, mais un bon moment pour peu qu'on soit d'humeur à regarder un western old school.

 

Appréciation : un western divertissant mais sans réel prise de risque, qui a au moins le mérite de ne pas s'écarter de son sujet.

 

 

 

C’est pour quel public ?

 

Etant remis au goût du genre, ce remake est nettement plus violent que l'original. On n'est pas au niveau d'hémoglobine d'un Tarantino (même si Antoine Fuqua semble avoir aprécié Django unchained de toute évidence), mais il y a quelques passages un brin gratuits. Pour le reste, le film demeure assez sage. Tout bien considéré, on ne le recommandera qu'à partir de 12 ans.

 

Verdict : pour adultes et adolescents de plus de 12 ans.

 

 

Romain