Star trek Sans limites **

Star trek Sans limites **

De quoi ça parle :

 

L'équipage du vaisseau USS Enterprise poursuit son voyage d'exploration de 5 ans dans les régions inconnues de l'espace. Lorsqu'une mission de sauvetage au milieu d'une mystérieuse nébuleuse les conduit dans un piège, le capitaine Kirk et ses hommes se retrouvent éparpillés à la surface d'une planète hostile. Un seigneur de guerre du nom de Krall y a assemblé une force de frappe capable de balayer la Fédération tout entière. Pour mettre à exécution son plan, il ne lui manque qu'une arme de nature inconnue, laquelle se trouve en possession du capitaine Kirk.

 

Date de sortie : 17/08/2016

Genre : Science-fiction, Space opéra, Action, Aventure

Durée : 2h03

 

Bande-annonce

 

Qui l’a fait ?

 

Justin Lin, réalisateur taiwanais ayant travaillé sur Fast and Furious 4, 5 et 6.

 

Qui joue dedans ?

 

Chris Pine, qui interprête le capitaine Kirk depuis le reboot de la franchise en 2009 par JJ Abrams et qu'on a vu aussi dans Into the woods, The Ryan initiative, Unstoppable.

 

 

Zachary Quinto, le nouveau visage de monsieur Spock dans les derniers Star trek, qui s'est fait connaître dans la série Heroes au début des années 2000 et qu'on a vu récemment dans Margin call ou Hitman : agent 47.

 

 

Idris Elba, acteur britanique de la série Luther qu'on a pu voir dans les films Thor, Pacific rim, Prometheus ou plus récemment dans Bastille day.

 

 

Mais aussi : Karl Urban, Zoey Saldana, Simon Pegg, Joh Cho et le regretté Anton Yelchin...

 

Est-ce un bon film ?

 

Le film est un divertissement correct, et une oeuvre de science fiction honnête, mais arrivé au générique de fin, on constate tout de même que le départ de JJ Abrams (parti travailler sur Star wars - Le Réveil de la Force) a laissé comme un vide. L'intrigue patine un peu dans les premières scènes, et le film ne trouve son rythme qu'une fois que l'Enterprise subit sa première attaque, ce qui prend tout de même un quart d'heure.

 

Autre baisse de niveau à signaler : la réalisation de Justin Lin pendant les scènes d'action est infiniement moins lisible que celle d'Abrams. On déplorera en particulier l'usage outrancier de la shaky cam, pratique dont on espérait être débarassé au cinéma. Difficile de saisir les enjeux d'un combat quand le spectateur n'arrive même pas à distinguer les adversaires tant la caméra bouge dans tous les sens.

 

 

Sur le plan de l'écriture, on note aussi une sensible baisse de forme. Les deux Star trek précédents n'étaient pas exempts de défaut dans ce domaine, mais leurs scénarii conservait toujours une certaine efficacité à l'ancienne qui rappelait agréablement les grands films populaires des années 80 (et davantage Star wars que Star trek ironiquement). Pour ce troisième volet, le rendu est plus laborieux. Le méchant incarné par l'excellent Idris Elba n'a jamais l'occasion de faire une impression aussi forte que Nero et Kahn. Les enjeux du dernier acte sont assez répétitifs par rapport à ceux des films précédents. Et un certain nombre de personnages semblent réduit à jouer les figurants ou à demeurer prisonniers de clichés peu intéressants. L'exemple le plus frappant est celui du personnage de Sofia Boutella, Jaylah, dont le maquillage assez saisissant était placardé sur tous les posters du film. Hélas, celle-ci n'a guère l'occasion d'incarner autre chose qu'une alien bad ass servant occasionnellement de partenaire comique à Simon pegg. On espérait davantage de ce nouveau personnage féminin et extraterrestre.

 

Soyons honnête, on prend tout de même plaisir à revoir l'équipage de l'Entreprise au grand complet. Le fun est toujours au rendez-vous, de même que les somptueuses musiques de Michael Giacchino. Mais force est de reconnaître qu'au bout de trois films de ce reboot, on attend encore de voir l'Enterprise explorer enfin les secrets du cosmos. La prochaine fois peut-être...

 

Appréciation : un divertissement efficace mais un peu creux, qui marque une perte de qualité sensible par rapport aux précédents films de la saga.

 

 

 

C’est pour quel public ?

 

La violence est assez édulcorée, comme dans les autres Star trek, et on ne trouve guère de contenu pouvant choquer. A voir à partir de 10 ans environ.

 

Verdict : dix ans et plus.

 

 

Romain