Whiplash

Whiplash

De quoi ça parle :

Andrew Neiman a 19 ans et est batteur de jazz. Ambitieux et perfectionniste, puisqu’il veut devenir le meilleur, le nouveau Buddy Rich. Pour ce faire, un seul moyen : intégrer le très prestigieux Shaffer Conservatory et surtout, surtout, le cours de Terence Fletcher, enseignant et chef d’orchestre de cette prestigieuse institution, réputé pour son amour de la perfection musicale. Commence alors un jeu pervers de manipulation entre le maître et l’élève. Soucieux de tirer le meilleur d’Andrew, Terence Fletcher le pressera comme un citron. Andrew saura-t-il résister à son emprise ?

 

Date de sortie : 2014

Durée : 106 minutes

Genre : Drame

 

Bande-annonce


 

Qui l’a fait ? Damien Chazelle


 

Qui joue dedans ?

Miles Teller – Andrew Neiman

J.K Simmons : Terence Fletcher


 

Est-ce un bon film ?

J’ai vu Whiplash au cinéma avec un ami. Je suis sorti de la séance fasciné par le montage explosif de Damien Chazelle, transporté par les solos de batterie éparpillés au fil du long métrage et ébloui par le charisme des acteurs principaux, notamment J.K Simmons qui crève l’écran. Mais, avant même de pouvoir développer mon panégyrique, mon ami m’arrête : « Non, Thadée, ce n’est pas un bon film. Il transforme une des plus belles choses au monde, la musique, en guerre atroce. Où est l’amour, la joie, le partage dans ce film ? Nulle part. Les personnages sont des compétiteurs tordus, détruits par leur passion qui ne donnent pas envie de les suivre, malgré leurs solos de batterie endiablés. Mais, ce que j’aurai pu répondre à mon ami, c’est que c’est justement pour ça que ce film est intéressant. Le réalisateur a lui-même été batteur de jazz dans un groupe « très compétitif ». Et ce film est un témoignage de ce qu’il a vécu. Une des facettes de la musique qu’on aime tant. Qu’est-ce que cela ferait de nous si on fermait les yeux sur les facettes moins reluisantes des choses que l’on aime ? De piètres êtres humains, peu enclins à l’Amour avec un grand A.


 

C'est pour quel public ?

Les violences psychologiques et le caractère ordurier de certaines répliques vous feront tenir éloignés les plus petits. À partir de 12 ans.